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Initialement, les concepteurs d'un logiciel d'application gérant de grandes quantité de données ont souvent développé des systèmes de gestion de base de données (SGBD) propres.
Beaucoup de logiciels de gestion de bibliothèque pour mini-ordinateurs reposent sur un SGBD propriétaire.
3.2 - Les SGBD à tout faire ; les SGBDR
On a trouvé sur le marché de plus en plus de SGBD dits standards, permettant de construire par-dessus des logiciels applicatifs destinés à une catégorie d'utilisateurs. cela a notamment été le cas en micro-informatique.
Dans ce dernier cas, on observe fréquemment des limitations contraires à l'orthodoxie bibliographique, comme la limitation des longueurs de champs. Les bédépistes qui ont affaire aux systèmes équipant les petites bibliothèques connaissent bien ce problème.
Les systèmes de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR) sont une famille de SGBD correspondant à un modèle particulier, et gérant des relations entre fichiers différents (même si ce n'est pas une exclusivité des SGBDR). On leur associe un langage de requête standardisé : SQL (Standard Query Language), d'un maniement pas forcément aisé pour le profane.
Les SGBDR les plus connus sont Oracle, Informix, Sybase et Access.
Les SGBDR n'ont pas connu de grande diffusion dans le monde des bibliothèques. Certaines nient leur capacité à gérer correctement des données bibliographiques.
Une nouvelle génération de SGBD se répand depuis quelques années : les SGBDOO -orientées objet). La notion d'objet révolutionne le développement informatique. Jusqu'ici, on distinguait clairement les données et les traitements. Mais très souvent les données étaient prisonnières des traitements : on ne pouvait les gérer qu'avec un logiciel approprié. Le SGBD était à la fois un outil de stockage et de traitement de l'information. Pour échapper à l'enfermement, on s'en tirait par l'exportation de données, au besoin associé à un reformatage.
Dans un objet, on associe au contraire les données et les traitements. Si on déplace (ou copie) un objet, on emmène avec lui les traitements qui lui sont associés. Une revue informatique a pu écrire : A la dictature des logiciels a succédé la démocratie des documents.
C'est cette logique qui est à l'oeuvre quand on insère dans un document Word un "objet", une image par exemple, qu'on peut ensuite manipuler.
L'orientation objet repose sur un middleware dit ORB (Object Request Broker) chargé de gérer la circulation des objets entre serveurs et clients. Deux modèles existent pour construire de tels ORB : OLE, propre à Microsoft, et CORBA, approuvé par un consortium de plus de 70 sociétés.
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